Nepal
Nepal
La culture
08-08-2024 30.051 Vues
POPULATION:
 
 
Véritable carrefour de civilisations, le Népal constitue un point de jonction entre deux grandes aires culturelles : celle de l’Inde hindouiste et celle du Tibet bouddhiste. Majoritairement hindouiste, le bouddhisme y est toutefois fortement enraciné, surtout dans le nord du pays. On y parle plus de cinquante langues et dialectes différents. Le népalais, la langue officielle du Népal, est parlé par la majorité de la population.

Le sud du Népal est habité par des populations d’origine indo-européenne. Les populations installées dans les montagnes au nord du pays sont d’origine tibétaine. Ces deux grands groupes cohabitent dans la partie médiane du pays (les collines ou moyennes montagnes) où sont aussi installées des ethnies parlant des langues de souche tibéto-birmane. Toutes ces populations et groupes ethniques ayant conservé, dans une large mesure, leurs langues, leurs croyances, coutumes et modes de vie, le Népal fait figure de véritable mosaïque culturelle.

Le Népal est peu urbanisé, même si la grande vallée de Katmandou et l’étroite plaine du Teraï comptent quelques villes constituant des pôles d’attraction pour les Népalais. Cependant, la majorité de la population du Népal vit au sein de petits villages dispersés dans les basses terres, perchés dans les collines, accrochés à flanc de montagne ou blottis au creux des hautes vallées himalayennes. Plus on s’élève en altitude en rejoignant le nord, plus l’habitat devient austère, plus les maisons deviennent rustiques, plus les conditions de vie s’avèrent difficiles. Au-delà de la limite des arbres, il n’y a plus que de maigres pâturages et des cabanes temporaires dans lesquelles s’abritent les bergers durant l’été. Plus haut, on débouche dans un monde essentiellement minéral dominé par la roche, les glaciers et les neiges éternelles.

Un peu partout aux points stratégiques et touristiques du Népal, et également dans des contrées plus reculées, les enfants savent demander un stylo ou une roupie. Pourquoi pas, c’est à vous de décider. Cependant, évitez les bonbons car les règles d’hygiène dentaire ne sont pas celles de chez nous !

RELIGION:

Les dieux occupent une place fondamentale dans la vie des Népalais. La religion principale est l’hindouisme (80 % de la population), mais le pays compte aussi des bouddhistes (10 %), quelques musulmans (4 %) et une poignée de chrétiens. L’hindouisme et le bouddhisme coexistent et parfois même se confondent, les fidèles participant souvent aux fêtes des deux religions.

Le respect de la vache est le signe de l’ahimsa, de l’absence de volonté de tuer. C’est aussi un signe de respect envers la « mère universelle », cette vache qui symbolise la maternité, la charité, la pitié.

Plus pieux et plus pratique encore : la vache est l’animal qui permet au défunt de traverser le fleuve (Vaitarani) qui le sépare du paradis. En offrant au prêtre une vache lors des funérailles, le défunt pourrait ainsi s’accrocher à sa queue et traverser le Vaitarani vers la félicité. Les Népalais ne mangent pas sa chair, mais se nourrissent de viande de buffalo (buffle d’eau). Les gens de haute caste se contentent, eux, de poulet ou de chèvre, quand ils ne sont pas simplement végétariens.

Quelques règles de savoir-vivre local :

  • Tourner autour des stûpas dans le sens des aiguilles d’une montre.
  • Pour ceux qui décident de suivre la coutume locale en mangeant le plat national (dal bhat) avec la main, utiliser la droite.
  • Les hommes peuvent se déplacer en short et tee-shirt, mais jamais torse nu
  • Pour les femmes, éviter les tenues trop sexy et les shorts.
  • Pour un couple, les démonstrations d’affection en public ne sont pas de mise.

LA NOURRITURE :
 

Le plat national, servi midi et soir, est le dal bhat, qui se compose d’un plat de riz blanc (bhat) et d’un bouillon de lentilles (dal), que l’on mélange au riz pour en relever le goût. Il s’accompagne d’un curry de légumes (tarkari), souvent du chou-fleur d’ailleurs, et d’un mélange d’ingrédients divers et épicés (achars). Le plus souvent végétarien, il peut néanmoins être servi avec du poulet ou du mouton (plus cher).

Dans la cuisine newar, du nom de la communauté Newar, le dal bhat est à base de pétales de riz séchés et aplatis, et de haricots secs, le tout craquant sous la dent ! Sinon, le principe est le même, avec curry de légumes, feuilles vertes et divers accompagnements. Des dizaines d’autres préparations existent, comme l’alu paratha (galette de pommes de terre), l’alu tama (pommes de terre et pousses de bambou) …

La cuisine végétarienne est très répandue au Népal (pour des raisons religieuses, mais aussi parce que la viande reste un produit cher) ; elle est en général variée et excellente. Les Népalais peuvent manger du poulet, du mouton et de la chèvre, ainsi que du buffle, mais ils ne mangent pas de bœuf.

S’il y a une constante dans la cuisine népalaise, c’est l’utilisation du « mélange des épices » (qui se dit masala) : en effet, chaque cuisinier compose une alchimie savante et personnelle d’épices différentes (au minimum 10), faisant ainsi le charme et la magie de sa cuisine.

L’autre cuisine à découvrir est la cuisine tibétaine, avec, au premier chef, les momos, des raviolis fourrés à la viande ou aux légumes que l’on sert à la vapeur, frits ou kothey, c’est-à-dire frits seulement d’un côté (facile à retenir !). C’est souvent excellent et très bon marché. Goutez également aux soupes de nouilles accommodées de légumes et de viande, comme le thukpa et le thanthuk (nouilles plus grosses). Pour un festin traditionnel, optez pour le gyacok, mais il n’est en général servi que sur commande et pour la table entière. Il se compose de nouilles de riz, de légumes, de champignons de montagne, de viande, le tout accompagné de riz, de pain tibétain et de momos.

Le thé (prononcer « tchya ») est la boisson nationale. Dans les gargotes, il sera servi à l'indienne, brûlant, sucré et avec du lait. Le nepali tea est l'équivalent du masala tea indien, c'est-à-dire avec des épices comme des clous de girofle, de la cardamome, etc. Le thé tibétain est très différent ; il est salé et agrémenté d'un peu de beurre de nak (la femelle du yack). Dans les hôtels et restos, on ne sert que du black tea en sachet, sans aucun goût.

Il faut goûter une fois au chang, cette bière tibétaine produite par la fermentation de grains d’orge, au goût de cidre fermier. Bien qu’assez peu alcoolisée, elle fait vite tourner la tête.

La thomba, tibétaine également, est une bière à base de millet … mais servie chaude !

Le rakshi est l'alcool de riz népalais.


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