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La danse Apsara au Cambodge

03/04/2020 1.886 Vues
La danse Apsara au Cambodge est connue comme un art traditionnel dont les origines remontent aux fastes et aux légendes des rois d’Angkor. Etalage de la beauté d’une danse complexe et des magnifiques danseuses Apsara, l’émerveillement est garanti !
 

 
Les Apsaras

Les Apsaras sont connues comme des nymphes célestes à la beauté ravageuse évoquées dans des mythes cosmologiques de l’hindouisme, des hymnes sacrés ou dans des récits légendaires hindous. Associées à la grâce, la séduction et la beauté, elles peuvent être apparentées aux Nymphes de la mythologie gréco-romaine.
 


Pour essayer de faire au plus simple concernant leurs origines, il faut tout d’abord évoquer leur naissance, expliquée dans le mythe du « barattage de la mer de lait », aux premiers temps de la cosmologie mythologique de l’Hindouisme.

D’ailleurs, le mot « barattage » désigne l’action de mélanger (avec pas mal d’huile de coude) la crème pour obtenir du beurre. La traduction de ce qui est originellement appelé Kshirasagara manthana sera donc plus simple et nous allons donc nous en tenir à ce terme de remuage de crème, qui, vous allez le voir, est parfaitement bien adapté.

Autrefois, les dieux (deva) et les démons (asura) se livraient une bataille sans merci pour déterminer qui aurait la main mise sur le monde, sauf qu’ils étaient encore tous mortels et que la guerre commençait à se faire longue.

Le mythe du barattage de la mer de lait
 

Les deux camps décidèrent alors de créer l’amrita, le nectar d’immortalité, afin de trouver un moyen de les départager.

Et pour ça, ils ont effet baratté ensemble la mer de lait pour en extraire l’amrita : ils ont jeté des herbes magiques dans la mer de lait, ensuite ils ont installé une montagne sur la carapace d’une tortue géante divine, afin d’utiliser le grand serpent Vasuki (roi des nagas quand même) pour l’enrouler autour de la montagne et tirer de chaque cote alternativement pour créer le mouvement de barattage.

Donc, une tortue divine et un roi des nagas plus tard (1 000 ans en fait), la mer de lait créa une longue liste d’objets merveilleux et de divinités, dont les apsaras et l’amrita.

Pour quand même bien finir l’histoire, le dieu Vishnou (dieu protecteur de l’univers) prit l’apparence de la plus belle femme du monde à l’apparition de l’amrita pour distraire les démons. Ainsi, les dieux purent s’emparer du nectar d’immortalité et précipiter les démons dans les enfers.

De cette bataille, tombèrent des gouttes d’amrita qui ont créé 4 des 7 villes sacrées de l’hindouisme, lieux de pèlerinage de première importance pour les fidèles.

La danse Apsara

Datant du 7eme siècle environ, la danse Apsara est tout un art que les jeunes filles doivent apprendre dès leur plus jeune âge !



La danse Apsara est une danse complexe, les danseuses semblent ne pas toucher le sol, pour portrayer les Apsaras, « celles qui glissent sur l’eau ».

La danse doit être en effet calibrée à la fois sur les mouvements des mains et des pieds, qui doivent être précis et aériens, tout en maintenant une posture du dos cambrée.

Les costumes sont magnifiques, ornés de dorures et de sublimes accessoires, dont la fameuse coiffe dorée à 1, 3 ou 5 pointes. Incarnations de la grâce et de la beauté, les danseuses doivent alors, par leur danse, raconter aux spectateurs mythes et légendes du Cambodge.

Norodom Buppha Devi, princesse ambassadrice de la danse Apsara


La princesse Norodom Buppha Devi, fut une princesse Thaïlandaise devenue ambassadrice moderne de la Danse Apsara.

Fille ainée du roi Norodom Sinahouk, roi ayant proclamé l’indépendance du Cambodge, la princesse fut choisie dès ses 6 ans, par sa grand-mère, pour devenir une danseuse Apsara.

Elle devient plus tard la première danseuse et la première prima ballerina du Ballet royal du Cambodge. La bien aimée princesse Cambodgienne fut la figure centrale pour redresser de ses cendres le Ballet royal, après 20 ans de massacre par les Khmers Rouges. Lors de son retour, elle ne retrouva que 30 des 400 danseuses du Ballet royal.

Elle devint ministre de la culture et des beaux-arts du Cambodge en 1999 jusqu’en 2004. Sous son mandat, elle œuvra pour que le Ballet royal du Cambodge soit reconnu comme patrimoine oral et immatériel mondial à laliste de l’ONU pour l’éducation, la science et la culture, qui le devint en 2003.

Les spectacles de danse Apsara sauront vous charmer durant votre voyage au Cambodge, un spectacle à ne pas manquer !

A bientot avec Mandarin Road Voyages !

 


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