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La danse balinaise

14/01/2019 1.328 Vues
 
 LA DANSE BALINAISE
 
L’ile de Bali se caractérise, entre autres, par sa culture et plus particulièrement par sa musique et sa danse. Elle fait partie du quotidien des Balinais qui, après une journée de travail, chantent et dansent.
Dans chaque ville ou village existent des gamelans (orchestres de percussions, de gong ou de métallophones). Ils racontent généralement des récits mythologiques ou historiques de l’Indonésie.
 
 
Même s’il est de tradition que seuls les hommes jouent dans les orchestres, les acteurs des danses balinaises sont aussi bien des hommes que des femmes qui jouent différents personnages ou animaux.
Des costumes majestueux, des gestes solennels : ces spectacles ressemblent davantage à du théâtre dansé. Le danseur s’exprime par ses attitudes, par les mouvements des poignets, genoux, bras ou tête, tout en gardant toujours les lèvres fermées.
Il existe à Bali différentes danses : le barong, le ketchak, le topeng, ou encore le lelong ; toutes différentes, mais racontant toujours des histoires mythiques.
 
Barong :
 
Le Barong est une créature mythique représentant le Bien et les Forces existant sur la terre. La Rangda, la reine des sorcières qui représente le Mal, s'oppose à lui.
Les Balinais croient que le Bien et le Mal coexistent l'un à coté de l'autre. L'histoire de la danse évoque ce combat d'où ne sortira aucun vainqueur.
La danse commence avec un prélude qui n'a, en fait, aucun rapport avec l'histoire, elle sert d'introduction.

La première scène montre deux serviteurs de la reine qui discutent du malheur de leur maître bien-aimé, le prince Sahadewa, qui sera sacrifié ce jour. L'apparition d'une sorcière, l'une des disciples de Batari Durga, augmente leur anxiété. Ils envoient vite chercher le Premier Ministre.

Dans la scène II, le Premier Ministre est suivi de peu par la reine, la mère de Sahadewa. Celle-ci est bouleversée de tenir sa promesse de sacrifier son fils. La sorcière, craignant que celle-ci ne change d'avis, la touche de son sceptre magique. Instantanément, la tristesse de la reine se transforme en colère. Furieuse, elle bat Sahadewa et ordonne au Premier Ministre de l'emmener au cimetière, où réside la déesse de la mort.

Dans la scène III, le Premier Ministre, qui aime Sahadewa comme son fils, refuse d'obéir. La sorcière le touche alors et celui-ci se met à son tour en colère. Il traîne Sahadewa au cimetière et l'attache à un arbre, devant le temple de la mort.

Le dieu Siwa apparaît dans le scène IV, sous la forme d'un prêtre. Il prend pitié de Sahadewa et le rend immortel.
 
 
Le barong est la danse balinaise la plus connue. Elle représente la lutte entre le bien et la mal. Elle raconte l’histoire d’une reine de Bali, condamnée pour pratique de la magie noire, et qui demande l’aide de Barong pour l’aider à vaincre les esprits du mal qu’elle avait emprisonnés dans la jungle.
Avec sa dimension surnaturelle, le barong doit être joué en présence d’un prêtre, qui bénit les masques des danseurs.

Lelong :
Le lelong est très certainement la danse la plus traditionnelle. C’est initialement celle réservée aux  Palais. La grâce et la féminité sont la particularité de cette danse traditionnelle. Dès leur plus jeune âge, les jeunes filles sont entrainées, et font leur premier pas de danse à 14 ans. Habillées de manière somptueuse avec du brocard, coiffées d’or et de jasmin, avec des accessoires comme des éventails ou des fleurs, les fillettes interprètent la danse des nymphes célestes.
 
 
 
Sanghyang :
Les Sanghyang sont des danses de transe. Lors des cérémonies religieuses, les dieux prenaient possession du corps du danseur et s’exprimaient à travers lui. Des fillettes oscillent dans la fumée, pendant que des femmes demandent aux nymphes de descendre dans leur corps. Des hommes portent alors les corps des fillettes sur le lieu où elles vont reprendre connaissance et danser jusqu’au moment où les chants des femmes s’arrêteront.

 
Kecak :

Le Kecak est une danse incantatoire. C’est la danse balinaise la plus récente, apparue au début du siècle. L’histoire raconte un récit épique d’une femme enlevée par le roi de Lanka, et délivrée par l’armée des singes.
Une centaine de danseurs sont assis en rond autour d’un feu et imitent le cri des singes. Un prêtre entre dans le cercle pendant que les danseurs oscillent la tête et les bras. C’est certainement la danse la plus impressionnante, dont le but est de détourner les esprits du mal.

 
Topeng :

Les topeng sont des spectacles de danse de masques aux yeux exorbités et aux dents acérées.
Cette danse commémore les exploits des guerriers. Les mouvements des danseurs sont rythmés par le gong et s’interrompent dès que la musique s’arrête.
 

 
Pendet :

Le pendet est la danse des offrandes. Elle sert aujourd’hui de préambule à tout spectacle.


 
Sans oublier le théâtre de marionnette, très certainement la forme la plus complexe et la plus sacrée des danses balinaises !
 
 


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